Le genre d'Email désopilant...

"Les épines que l'on recueille viennent de l'arbre que l'on a planté."

Hier après midi j'ai reçu un mail vraiment désopilant. Vraiment, je remercie les instituteurs et ma grand mère de m'avoir enseignée la lecture. Cela me permets de rire sur l'humanité. Non sérieux, le désopilant Christophe Prat qui envoie un mail pour faire diffuser l'annonce de l'ouverture de son concours et franchement, cela vaut son pesant de cacahuètes... Je tiens à vous en faire part avec mes réponses en caractère gras italiques...

Les chinois ont souvent l'habitude de dire "Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise". Et je leur donne raison. Donc voici donc ma petite réponse :

L'Email en question :

Bonjour à tous,

Voici le règlement définitif de notre 2ème appel à écriture, les auteurs peuvent soumettre un ou plusieurs (attention à ne pas dépasser 13 pages en double interligne, conformément au règlement ci-joint. C’est hélas le cas pour quelques textes parmi les 30 premiers reçus…)

Oups, je peux faire confiance entière au premier Jury... L'organisateur est aussi juré, participant... Certains noms seront forcément écartés, cela sent à plein nez la magouille des petits arrangements entre "amis"

Je souligne la qualité du jury final sous la présidence de l’écrivain Eveline Thomer, tous se sont montrés enthousiastes lors du « printemps du livre de Montaigu » et je suis vraiment fier qu’ils aient accepté d’œuvrer avec Eveline Thomer et moi-même sur ce projet.

Et allez on caresse du sens du poil, on ne change pas ses habitudes. Je me souviens à une époque, le même Christophe Prat usait du même stratagème. On flattait le comité de lecture pour mieux s'en débarrasser et voire même les insulter par la suite... Je les plains sincèrement dans quelle galère ils sont tombés.

Ce cher Francisco de Quevedo avait tout à fait raison d'écrire "Il peut y avoir un coup de poignard sans flatterie, il y a rarement de flatterie sans coup de poignard."  Que voulez vous, je me souviens de Kundera qui avait écrit dans son sublime "L'insoutenable légèreté de l'être" :"Comme on est sans défense devant la flatterie !" Hélas !!!

La suite de l'émail est tout à fait passionnante...

Si je regrette vivement que Jean de Raignac, (président de la société des écrivains de Vendée), et Yves Viollier, romancier qui avait largement porté le premier projet aux côtés de Wilfrid Montassier, n’aient pu s’associer à cette deuxième aventure, j’espère de tout cœur que ce sera pour l’une des suivantes.

Ah là, apportez moi un mouchoir... Tant d'hypocrisie cela me fait vomir. Monsieur Prat ne se souvient pas de ses paroles écrites via émail je cite...

"Avant de décider si je te recrute dans le jury final, ce que j’aimerais beaucoup, je réfléchis.

Par contre, puisque tu m’accuses de tous les maux… demande à Wilfrid et Yves quelles personnes ont été exclues dans le tome 1, et quelles personnes n’étaient pas souhaitées et pour lesquelles je me suis battues !

Ce qui me fera décider si je te recrute ou pas, c’est ton honnêteté intellectuelle.

Puisque tu dis que tu l’ouvres trop facilement, pourquoi ne l’as-tu pas fait lors du déroulement du premier projet ? Pourquoi n’as-tu pas posé de questions à Yves et Wilfrid sur le déroulement du process ? Sur l’exclusion de Christophe Prat de tout le process final ? En es-tu consciente que j’ai été exclus pire qu’un balai, alors que j’avais apporté tous les documents de communication, alors que j’avais passé des heures à sélectionner début 2009 des artistes pour les illustrations.

Es-tu consciente de l’attitude qu’ont eue Yves et Wilfrid envers moi ? Peux-tu me dire pourquoi ni l’un ni l’autre n’ont répondu à mes messages en mars et avril de cette année lorsque je préparais le projet 2 suite à ma visite au Conseil Général sur répondeur (3 chacun) et courriel ?"

Après les avoir fait passer pour des comploteurs, des coupeurs de textes, de t'épancher auprès d'Eveline comme un Caliméro, même pas foutu d'aller crever l'abcès. D'utiliser les gens comme des boucliers. Même pas le courage de tes paroles. Tu me fais pitié...

Ne vous privez pas de diffuser l’appel ci-joint à votre réseau d’amis, à votre bibliothèque et à votre famille, il y a encore tant de belles choses à écrire sur ma Vendée natale .

Ben quoi le blog officiel ne suffit pas.... Toujours en blogspot... Les droits d'auteurs ne suffisent pas à se payer le nom de domaine... On a pas 7 euros par an pour développer le blog, faire des émails dédiés, un agenda... Cela ne rapporte pas du tout donc de participer à des concours littéraires dites donc... Faire tout ce blabla pour rien...Et on a toujours pas les codes d'accès à la page admin, cela en devient de plus en plus risible ce truc. J'en arrive à me demander qui porte la culotte dans ce mic mac... Ne parlons pas de la non existence dans les réseaux sociaux, pas même un compte twitter dédié, seulement un groupe (heureusement qu'il y a les troussepinautes car franchement ridicule) même pas une page ! Il y a appel à l'écriture, même pas une page évènement !... On ne change donc pas une équipe qui perd.

Bien cordialement,

Christophe Prat.

Et on continue dans le mensonge.... Sur le PDF

Enchanté du succès remporté par le premier

ouvrage, tant par la participation (plus de 200

textes reçus) que par l’enthousiasme des

Vendéens (Après le premier tirage de 3000

exemplaires du recueil (*) en juillet 2010, 1000 autres

furent imprimés en avril 2011)

Le jury a reçu QUE 197 textes (j'ai encore le cd) déjà un. Pour ce qui est du succès, faites moi rire, je voyage assez souvent dans les librairies, les salons et ce n'est pas un succès flagrant. Ce n'est pas le succès littéraire de Vendée qu'on veuille nous faire croire. Ce sont toujours les mêmes livres qui sont exposés dans les librairies. Ils commencent même à prendre la poussière. Puis il est vrai que les libraires font tourner les parutions pour se faire de la place... La preuve évident, le nouveau retirage n'est même pas arrivé dans les librairies, ni dans les centres culturels, toujours l'ancien... Si c'était le vrai succès annoncé, je les aurais vus... Sachant que je sillonne la Vendée au gré des championnats de foot de mon fils le samedi... Et que dès que j'arrive dans une ville, je fonce dans une librairie... Mes églises à moi sont les librairies....

De trop crier qu'un livre est un franc succès, de le répéter veut dire le contraire. Cela sent le bourrage de crâne. C'est la première pratique qu'on apprend en méthode administrative et commerciale au lycée, faire croire que son produit est un franc succès, qu'il bat des records de ventes alors que c'est tout le contraire...