Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

vendredi 25 mars 2011

EN EXCLUSIVITE A MONTAIGU, LE DERNIER ROMAN DE CLAUDE MICHELET

 Claude Michelet nous fait l'immense honneur de nous présenter en exclusivité son dernier roman lors du salon de Montaigu... Issu de Bibliosurf, la présentation de l'éditeur.




Présentation de l'éditeur

En cet hiver 1940, les Allemands occupent Paris. Trois amis, Jean, Albert et René partagent un goût commun pour la natation et la même inquiétude devant un avenir qui s’annonce très sombre.

Le 11 Novembre, sans trop réfléchir, Jean participe à une manifestation anti-allemande organisée autour de l’Arc de Triomphe. Pris à parti pas la police, il blesse un gendarme en voulant s’enfuir, lui laissant entre les mains son veston et ses papiers. Désormais, c’est un fugitif qui n’a d’autre choix que de se tourner vers une jeune journaliste américaine rencontrée peu avant, qui le conduit dans une maison de couture dirigée par une femme étonnante : Claire Diamond. Bien qu’elle habille les compagnes de tous les Allemands influents de Paris, Jean va vite comprendre que Claire joue un rôle dans la Résistance qui est en train de naître. C’est elle qui va lui permettre de rejoindre ces réseaux vers lesquels il se sent si naturellement attiré. Albert, lui, a choisi la Collaboration. Il n’hésite pas une seconde à infiltrer les cercles étudiants et dénonce tous les rebelles à la propagande nazie. Sous pseudonyme, il collabore activement aux journaux les plus virulents, tels Je suis partout ou La Gerbe.

Quant à René, trop préoccupé de son plaisir personnel, des femmes et de la belle vie, il ne choisi aucun des deux camps. Il se retrouvera pourtant enrôlé de force dans le STO et souffrira de mille morts au fin fond de l’Allemagne. À travers trois destins, Claude Michelet retrace avec la rigueur de l’historien et le souffle épique du romancier toutes les facettes de cette époque dramatique où une infime poignée d’hommes et de femmes ont su redonner à la France sa grandeur et son honneur. C’est aussi, en filigrane, l’hommage de Claude Michelet à son père, le grand patriote et résistant que fut Edmond Michelet.

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