Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

jeudi 26 août 2010

Une imposture nommée ALAGNA.





Regardez bien ces deux pochettes, elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Tout est fait pour faire la confusion chez le client. 


Déjà la personnalité plus qu'opportuniste du pseudo ténor Roberto Alagna me fait fuir, là cela dépasse les bornes. Il fait tout pour se mettre en avant. Il sort un album "le Sicilien" Ok, il est sicilien... Cela passe, mais qu'il s'attaque à Luis Mariano. Non cela n'est plus possible.

Luis Mariano, le généreux Mariano que tous regrette, il y a rien qu'à voir comment Arcangues est devenu un village "pèlerinage". Toutes générations, toutes nationalités y viennent se recueillir devant la dernière demeure du ténor. Les fleurs inondent cette tombe et comme je l'ai dit. Je n'ai pas eu envie de pleurer mais de sourire, devant cette tombe. Tout aspire à la Vie. Rien n'est triste. Mariano ne voudrait pas que ses fans pleurent lui qui était le bonheur de vivre incarné. Des familles recèlent des trésors chez elles, des 78 tours ou disques vinyles mais rares sont les cds. Mariano qui passait sa vie en galas, représentations, concerts jusqu'à en mourir. S'il s'était arrêté à temps pour soigner son hépatite peut être il aurait pu être sauvé. Jamais il n'a pensé à autre chose que son public à ne pas décevoir, les gens qui bossaient pour lui. Mettre des personnes au chômage à cause de lui, quelle horreur ! Mariano n'avait pas besoin de micros ou de tables de mixages... L'informatique "remasterisante" n'éxistait pas encore.

En face, un monsieur qui n'a inventé aucun style, qui joue la diva, compte ses concerts sur les doigts de ses deux mains. Demandant des cachets mirobolants. La Scala de Milan se souvient encore de son licenciement avec fracas. Cette personne n'a jamais rien fait de composition originale et je serai assez curieuse de voir comment il s'en sortirait si par malheur une coupûre de courant arrivait lors d'un concert. Faire fonctionner un micro oreillette et les retours via la table de mixage au fond de la salle sans la fée électrique pas évident. Sans compter tout les disques sont traficotés, remasterisées, retouchées. Attention, Monsieur a un rhume, il annule.

Et maintenant, il s'attaque au divin Mariano pour profiter du manque de production de cds du ténor basque. Pas mal vu ! On se la joue "marianiste", le premier fan. S'il avait le moindre respect pour Luis, il aurait mieux fait d'acheter le catalogue et organiser la réédition des titres originaux. Cela aurait été plus honnête de sa part et j'en suis sure qu'il aurait été remboursé de son investissement par le succès des ventes des cds. Mais non, on se met en avant. On fait tout pour se faire voir. Pitoyable !

Regardez bien ces pochettes et vous aurez une autre surprise ! Le cd de Alagna coute 15 euros et le double cd de Mariano 10 euros. N'hésitez plus, au lieu de choisir la copie, choisissez l'original et vous aurez une part de la légende chez vous. Ne vous faites pas avoir !

6 commentaires:

Elisabeth a dit…

Pourquoi tant de haine ? Roberto Alagna est un chanteur d'opéra admiré dans le monde entier, qui chante SANS micro. Etes-vous allé le voir et l'entendre sur scène dans un opéra ? Oui, cela lui arrive de chanter aussi des chansons de Luis Mariano (sans l'imiter) avec micro, parce que la technique et les salles ne sont pas les mêmes. Et on a le droit de préférer Roberto Alagna à Luis Mariano, dans le même répertoire (c'est mon cas, et c'est le cas du nombreux public qui va le voir). Pourquoi voulez-vous les opposer ou les comparer ? J'espère que vous deviendrez un peu plus raisonnable...

Unknown a dit…

On ne me fera jamais aimer une copie, un clone, sans l'original il ne serait rien. Je ne me rappelle plus quel chanteur disait "Sans Brel on serait tous experts comptables" Pareil pour Alagna... Ce monsieur aurait du méditer la fable de La Fontaine "La grenouille et le boeuf"... J'attends avec impatience qui sera la victime de ses reprises... Pavarotti ??? Sans aucun doute...

Nicole d'Aix en Provence a dit…

Merci et bravo Elizabeth de votre commentaire adressé à Sabine. La pauvre...

Unknown a dit…

Celle qui est à plaindre n'est pas celle qu'on croit... Je pencherai de votre côté... Mais bon si vous préférez les breloques aux bijoux de valeur c'est votre problème...Dans 100 ans on reparlera de Mariano mais pas d'Alagna.... C'est à ça que se juge la qualité...

Anonyme a dit…

Dans 100 ans ... comme vous y allez ! Nous ne serons pas là pour savoir de qui on parlera, mais ce que je sais, c'est que Mariano que j'aime profondément, était hélas tombé dans le plus grand oubli depuis de très longues années. Et ce n'est pas parce que sa tombe est fleurie, et non pas inondée de fleurs, que les moins de 60 ans connaissent le personnage. Merci à Roberto, ce très grand ténor passionné authentique qui a su redonner à notre cher Luis la place d'honneur qu'il méritait et que le métier avait trop vite oublié. Donc pas de haine mesdames, et surtout pas de calomnie, les critiques constructives sont utiles et font avancer les artistes, les autres ne représentent que l'aigreur de celui ou celle qui les écrits, et sont parfaitement inutiles. Chacun à le droit d'aimer ou de ne pas aimer, mais personne n'a le droit de blesser gratuitement, et encore moins de colporter grâce à l'anonymat des informations aussi honteusement erronées que celles que je viens de lire. Du calme ... la musique adoucit les moeurs n'est-ce pas ?

Unknown a dit…

Merci de dire enfin la vérité sur ce bellâtre d'Alagna dont la voix sirupeuse ne peut plaire qu'à ceux qui n'ont jamais eu la chance d'écouter un vrai ténor d'Opéra. Quelles achètent le CD de Jonas Kaufmann, Verismo Arias, chez DECCA. Elles seront instruites. Laissons ce tricheur tomber dans les oubliettes de l'histoire. Il ne mérite pas que l'on perde une seconde à l'écouter.

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