Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

mardi 5 octobre 2010

La disparition de Bernard Clavel.



Comme quoi il y a des coïncidences, Yves Viollier avait exprimé son admiration pour cet écrivain à St Gilles Croix de Vie lors de ses rencontres dédicaces. Il avait même exprimé son inquiétude face à la fragilité de l'état de santé de l'auteur. Très affaiblit. Il avait parlé d'un livre qui l'avait marqué "L'espagnol"...

Voilà que j'apprends qu'il vient de décéder. Je penser à Yves qui doit être bien malheureux ce soir. Bernard Clavel était un grand de la littérature dite de terroir. Il était Franc Comtois. Il a écrit près d'une centaine de livre (de quoi passer de longues soirées d'hiver à apprendre à le connaitre). L'ancien apprenti pâtissier a réussit son coup... Toute une génération a dévoré ses livres... à défaut de ses gâteaux...

Je pense aussi aux Québécois pour lesquels il avait écrit tant de livres.

Quand un écrivain disparait la seule façon de le rendre immortel c'est de lire ses livres.... A condition bien sur que les libraires jouent le jeu... Mais ce n'est pas gagné d'avance... Ce que je trouve dommage c'est toujours d'attendre la mort d'un écrivain pour qu'on ressorte ses livres alors qu'ils en avaient déserté du vivant de l'auteur. Plus à la mode me disait on. Plus vendeur. Dommage !

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