Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

dimanche 29 mai 2011

"Que ma joie demeure"



Hier soir, moment de grâce durant l'émission "ça balance à Paris". Non pas à cause d'une éventuelle belle chemise d'Eric NAULLEAU mais grâce à Jean François KERVEAN, un de ses chroniqueurs.


Comme tous les samedis, Eric a pour habitude de demander à chacun de ses chroniqueurs ses coups de cœurs. Cela peut être un cd, une personnalité, un film, un dvd, un livre... Une expo etc... Hier soir donc, Jean François KERVEAN a fait sensation. Il a conseillé un livre  de Jean Giono en parlant de retour aux sources, "Que ma joie demeure". Puis il a lu un passage. Vraiment, mon coeur a battu la chamade puis ensuite il annonce que d'autres titres de l'écrivain provençal allaient être réédités. 

Pour la première fois, j'ai entendu dans une émission ultra parisienne une évocation pour la littérature régionale. J'en ai été bouleversée. C'est ma marotte depuis des lustres, je dis bien qu'en chaque région il  y a des fabuleux auteurs, des trésors à découvrir. Et je ne lâcherai rien. La France a autant de littératures régionales que de terroirs. Les salons régionaux foisonnent. 

Que Jean François conseille la lecture de Jen Giono appelle à se relire ce qui fait nos racines. Georges Sand, Maupassant, Lamartine, Balzac, Zola seraient considérés actuellement s'ils venaient à faire paraître leurs livres de nos jours comme des écrivains dits de terroirs car fiers de leurs régions. A l'opposé des écrivains actuels qu'on voit dans les magazines parisiens comme lire ou le magazine littéraire. Leurs livres n'ont plus aucune saveur, on ne parle pas du lieu, ni d'odeur, ni de paysages... Tous les livres peuvent se dérouler à Londres, Paris, Marseille, Berlin sans que cela dénote.  Cela en devient ennuyeux.

Sauf deux :"Le roman français" de Frédéric Beigbeder qui parle de son Pays Basque (il en a été honoré par les écrivains du Pays Basque) et "La carte et le territoire" de Michel Houellebecq qui prône à un certain retour aux vraies racines.

Je dois donc remercier Jean François pour ce conseil avisé aux futurs estivants. Ne bronzez pas idiots, soyez curieux, découvrez la littérature de votre lieu de villégiature, allez aux salons... 

Bien vu Jean François !

Aucun commentaire:

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails