Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

mercredi 29 décembre 2010

Le bêtisier de Sab...

Puisque on est en pleine période de bêtisiers, je me lance...

Un petit texte que j'avais écrit en 1993 (j'avais 23 ans). Je ne me souviens pas d'avoir été une droguée, sous influence de quoique ce soit à l'époque, ni alcoolique mais pour pondre un texte aussi cucul la praline... Il faut le faire...

Bon ça a le dont de faire rire mes enfants c'est déjà ça... Si seulement certains chanteurs ou écrivains voire poètes avaient eu la même lucidité que moi avoir l'idée de s'arrêter à temps... Ben certains libraires auraient moins mal au dos....

Et pour clore le tout, une photo de moi à l'époque... Tip top kisch... Le rose fushia aux lèvres... MDR...





Je ne suis qu'un petit poète sans importance
Qui sème en ce monde de désespérance
Des mots, des rimes qui égaient mon errance
Je suis là pour combattre l'ignorance
Qui écrase nos espérances
Devant une grande belle page blanche
Je viens de prendre la défense
De la beauté de l'Amour
Ce grand oublié de nos jours.
Il ne faudrait un rien pour qu'il soit de retour
Dans nos vies. Il suffit de réapprendre par coeur
Le verbe Divin qui est à la base de l'Humanité
Ce Verbe qu'il faut conjuguer à tous les temps du coeur
Au mode inconditionnel surtout : le verbe aimer
Est sans aucun doute le plus beau
Il ne faut pas laisser notre raison utiliser son droit de véto
Continuons à sourire aux autres, à ceux qu'on aime !
Sèchons les larmes des matins blèmes
L'Amour n'a pas besoin de longs discours
On le trouve dans le regard qu'on pose sur ceux qu'on aime
Dans la main tenant celle d'un malade qui crie au secours
Dans la caresse sur la joue innondée de larmes d'un enfant en peine...
Ne laissons pas l'indifférence éteindre cette flamme
Sacrée, sinon on serait responsables d'un drame
Epouvantable : celui d'avoir un bruit en nos coeurs futiles
Qui serait dans nos vies dans ces villes bétonnées bien inutile.

Fait à Toulon le 01.06.1993

Encore heureux que mes grandes copines Edwige et Florence n'avaient pas de portables à l'époque du lycée... Je n'aurais pas que des casseroles à trimbaler mais des marmites... J'étais assez clown à l'époque... Une vraie fadade comme on le dit dans le sud....

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