Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

lundi 20 septembre 2010

Souvenir du Mans

Un roman sur fond de guerres de Vendée - Le Mans le mercredi 15 septembre 2010



Issu de Ouest France "Le Mans" En archive seulement

Deux questions à... Yves Viollier, écrivain

L'écrivain, parlera de son dernier roman Délivre-moi, cet après-midi à la librairie Doucet.

En dehors du fait que vous soyez Vendéen, qu'est-ce qui a suscité l'envie d'écrire ce livre ?

C'est tout simplement la lecture d'un article de votre journal intitulé « Des charniers de Vendéens découverts au Mans », un matin brumeux de janvier ou février 2009. Comme Clotilde dans mon roman et même si je n'ai pas été élevé dans le mythe du passé vendéen, j'ai dit à ma femme : « Je prends ma voiture et je vais au Mans » et je suis arrivé sur le site des Jacobins où je me suis glissé incognito. Pour moi, Le Mans n'était pas un lieu central pour cette tranche d'histoire, mais j'ai découvert en y venant quelque chose, qui, à mon avis, était monumental.

Vos deux portraits de femmes, les héroïnes du roman, sont magnifiques. Comment vous êtes-vous glissé aussi facilement dans la peau de Clotilde ?

Madame Bovary, c'est moi (rires) ! J'aime beaucoup cette Clotilde et j'ai eu beaucoup de plaisir à être au quotidien avec elle. J'ai voulu aussi tous ces non-dits qui font fonctionner son couple avec Marc. Dans l'écriture j'aime être comme une éponge, m'imprégner de ce que vivent les autres et les gens du quotidien m'intéressent, ceux qui, a priori, ne seraient pas des héros de roman.

Mercredi 15 septembre, à 17 h, à la librairie Doucet, 66, avenue De Gaulle. Entrée libre.

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