Issu de Ouest France "Le Mans" En archive seulement

L'écrivain, parlera de son dernier roman Délivre-moi, cet après-midi à la librairie Doucet.
En dehors du fait que vous soyez Vendéen, qu'est-ce qui a suscité l'envie d'écrire ce livre ?
C'est tout simplement la lecture d'un article de votre journal intitulé « Des charniers de Vendéens découverts au Mans », un matin brumeux de janvier ou février 2009. Comme Clotilde dans mon roman et même si je n'ai pas été élevé dans le mythe du passé vendéen, j'ai dit à ma femme : « Je prends ma voiture et je vais au Mans » et je suis arrivé sur le site des Jacobins où je me suis glissé incognito. Pour moi, Le Mans n'était pas un lieu central pour cette tranche d'histoire, mais j'ai découvert en y venant quelque chose, qui, à mon avis, était monumental.
Vos deux portraits de femmes, les héroïnes du roman, sont magnifiques. Comment vous êtes-vous glissé aussi facilement dans la peau de Clotilde ?
Madame Bovary, c'est moi (rires) ! J'aime beaucoup cette Clotilde et j'ai eu beaucoup de plaisir à être au quotidien avec elle. J'ai voulu aussi tous ces non-dits qui font fonctionner son couple avec Marc. Dans l'écriture j'aime être comme une éponge, m'imprégner de ce que vivent les autres et les gens du quotidien m'intéressent, ceux qui, a priori, ne seraient pas des héros de roman.
Mercredi 15 septembre, à 17 h, à la librairie Doucet, 66, avenue De Gaulle. Entrée libre.
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