Attention c'est une réédition. Je l'ai vu au hasard d'une promenade dans la librairie de ma ville. J'avais adoré "Soins intensifs" et bien sur "La reine des lectrice". D'ailleurs c'est avec ce dernier roman qu'Alan Bennet s'est fait connaître des lecteurs français. Et aussi il peut remercier tout le réseau de bloggers qui ont fait la pub de ce livre.
Bon je reviens sur ce livre. Monsieur et Madame Ransome reviennent d'un concert de l'opéra ou ils sont allés écouter du Mozart. Ils reviennent un peu frustrés de leur soirée, le spectacle n'était pas réussi. Mais le pire ils vont le connaître quand ils vont rentrer dans leur appartement. Ils ont été cambriolés. Il ne leur reste plus rien. Vraiment plus rien, même plus du papier WC aux toilettes, c'est pour dire ! C'est le traumatisme, le choc pour les deux époux. Ils se retrouvent donc sans rien. Eux qui étaient des gens de la haute bourgeoisie. Des gens qui ne manquait rien. Une vie faite de routine et de "protocole". Des apparences qu'on doit sauver coûte que coûte.
Pour Monsieur c'est le traumatisme mais pour madame, bizarrement, c'est l'inverse. Elle entrevoie une nouvelle vie qui débute. Une certaine délivrance de conventions étouffantes. Mais pour l'instant, il va falloir palier au plus pressé. Se vêtir, faire à manger, la toilette, les démarches administrative... Très dur de rebondir quand on a plus rien...
Un roman qui nous amuse vraiment sur ce qui entoure le couple. Les relations entre entre les conjoints. La société consumériste. Tout cela écrit dans un humour très british mais tellement vrai. On arrive à se mettre à leur place. Qu'est ce qu'on ferait nous si un pareil évènement se produisait ?
Dommage que ce roman soit si court. J'imagine bien un second tome. Et si les époux Ransome avaient une résidence secondaire à la Faute sur Mer... Monsieur Bennett, j'en suis sure que vous trouveriez des petites perles des "victimes" de la catastrophe pour nous en faire un second tome.
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