Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

dimanche 14 août 2011

"Le Roman de la Vendée" Gilbert Prouteau




Comme j'ai eu mal à ma Vendée en ce début de juillet avec le Tour de France... De peuple de Géants (dixit Napoléon) on est devenus des gens populaires (euh ! J'aime pas du tout le mot populaire, c'est une planche savonneuse qui glisse vers populace)... Mince de chez Mince... 

Puis, j'ai croisé Philippe Gilbert (un monument à lui tout seul) qui m'a pointé du doigt ce livre de Gilbert Prouteau "Le Roman de la Vendée"...

Il est vrai que je pensais à un énième essai sur les guerres de Vendée... On a certes ceci en héritage mais ras le bol que dès qu'on pense aux vendéens on pense "guerres de Vendée". Cela devient épuisant à la longue.

Heureusement qu'un vieil écrivain tenace nous indique les hautes personnalités que la Vendée a eu en son sein. 

Jacqueline Auriol, celle qui s'est envoyée en l'air... Mais non elle était aviatrice... François Viete, qui aurait mieux fait de se casser une jambe au lieu d'inventer l'algèbre (outil de torture de milliers d'écoliers). Benjamin Rabier et tous les autres, Clémenceau, De Lattre de Tassigny, le Rock'n roll Gilles de Rais, Julien Gracq et ses ballades vendéennes...  Des portraits inédits et aussi ludiques....  Rien n'empêche d'aller lire d'autres biographies disons nous plus détaillées...

Une vraie galerie de portrait, véritable who's who sauce vendéenne historique....mais avec double bémol... Gilbert a bien oublié les deux Philippe : De Villiers.... Déjà... Pas sympa, il ne faudrait pas l'enterrer trop tôt et il a oeuvré pour le rayonnement de la Vendée.... Puis le sacré Loustic Philippe Blanchard Katerine... Mince alors... Pendant qu'on cause des sportifs... (Ballanger, Bernaudeau)... Les sportifs font donc partie de l'histoire d'un pays... Ah bon ! Première nouvelle... Il ne font partie pour moi que du divertissement, des jeux du stade. Le seul qui soit vraiment un homme sportif et historique c'est Jesse Orwen, le courreur noir américain  qui a gagné les JO de Berlin en 1936 au nez et à la moustache d'Hitler....

Mais bon, c'est un livre sympa quand même...

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