Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

lundi 21 juin 2010

On a le Murakami qu'on mérite....

Dans la littérature nippone (ni mauvaise donc #lol) il existe deux Murakami...  Ryu et Haruki... Yves a choisi devinez quoi ? Le plus "zen" des deux... Haruki.... Ben apparemment, Yves a été bouleversé par le livre "Autoportrait de l’auteur en coureur de fond" (qui est sur ma pile de livres de chevet à lire)... Il en a fait sienne cette philosophie. Quoique, vu les circonstances, cela aurait été désolant de louper ce clin d'oeil.






Il est écrit sur cet article (pour ceux qui auraient des difficultés à lire même en mettant en plus large).

Invité d'honneur des Foulées, Yves Viollier a apprécié samedi autant le site, qu'il connaît pour y avoir  situé des scènes de ses romans, que l'ambiance, la chaleur du public et le courage de tous ces coureurs. Lorsqu'on lui demande s'il est sportif, il établit très rapidement un parallèle entra son activité principale d'écrivain et le sport. "Je suis autant accro aux heures d'écritures qu'un coureur de fond à ses kilomètres de course quotidienne. Tous les jours, de six à dix heures, je suis au clavier. Et si je n'ai pas mes quatre heures quotidiennes, je ne suis pas bien, comme s'il manquait la sécrétion d'hormones nécessaires à la suite de ma journée", confie-t-il.

Le reste du temps, ses personnages contineuent à lui occuper l'esprit. "Quand je parviens à la fin d'un roman, je ressens un épuisement de tout le corps. C'est comme à la fin une épreuve d'endurance. Et à chaque fois, je tiens à peine quinze jours et je reprends le rythme des quatre heures d'écriture quotidiennes. Puis le reste de la journée... C'est cadeau."

Aucun commentaire:

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails