Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

samedi 29 mai 2010

LES ETERNELS MYSTERES DE PARIS...

Une nouvelle délirante fait le buzz sur internet et a fait les gros titres dans les journaux... Je vous poste l'article en question ! Issu du site AFP...


Un "cachot" découvert dans les murs de l'Assemblée nationale

(AFP) – Il y a 2 jours

PARIS — Un "cachot", dont nul ne sait quand il a été construit ni à quoi il a pu réellement servir, a été découvert dans les murs de l'Assemblée nationale.

Fermée par des barreaux et une double porte en bois, la cellule d'environ 2 mètres sur 1,50 m avec un banc de pierre était emmurée depuis de longues années.

Ce réduit a été mis au jour quand un léger mur en plâtre a été abattu ces derniers jours à l'occasion de travaux effectués dans l'étroit escalier menant, à proximité de l'hémicycle, d'une salle de presse, la salle Fragonard, à une autre, la salle Passeron.

"J'en ignorais totalement l'existence", a indiqué l'historien de l'Assemblée nationale, Bruno Fuligni.

La divulgation de cette trouvaille a provoqué une réelle effervescence à l'Assemblée, avec un défilé sur les lieux de responsables et de membres du personnel du Palais-Bourbon. Le service de presse et la présidence de l'Assemblée ont été assaillis de questions et de demandes de visite par la presse, y compris étrangère.

Dans un communiqué, le service de presse a indiqué en fin de journée qu'"à ce stade, rien ne permet d?identifier l?usage dévolu à cet espace et notamment d?affirmer qu?il s?agirait d?un cachot. Le Palais-Bourbon est un bâtiment qui a fait, au cours des siècles, l?objet de nombreux et importants travaux et réaménagements, notamment la zone à proximité de la colonnade".

"Des recherches sont engagées par les services de l?Assemblée afin de retracer l?histoire et l?affectation de ce local. Le résultat de ces investigations sera rendu public", a-t-on ajouté.

Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, qui s'est lui aussi rendu sur place jeudi après-midi, a lancé, en plaisantant avec les quelques journalistes présents: "Ce n'est pas un cachot. Il faut arrêter le délire...".

Les grilles de la cellule semblent assez récentes et ses barreaux assez souples. Dans les couloirs de l'Assemblée, chacun y allait de son hypothèse sur l'utilisation du réduit.

Parmi les pistes plausibles, figure celle d'un usage interne des soldats allemands qui occupaient le Palais-Bourbon durant la Seconde guerre mondiale. Des graffiti nazis sont d'ailleurs toujours visibles dans les combles du bâtiment, d'où les soldats surveillaient la Place de la Concorde, de l'autre côté de la Seine.

Jusqu'à présent, la seule cellule connue, baptisée "cellule de dégrisement", était destinée aux députés. Mais ce "petit local", de deux pièces meublées, relativement confortable, n'avait plus servi depuis que Léon Gambetta, alors président de la Chambre des députés (1879-1881) y avait fait enfermer le comte Armand Léon de Baudry d'Asson, député royaliste de la Vendée (1876-1914).

La sanction avait en effet profité au comte, se transformant en énorme coup médiatique. Depuis lors, le local a été transformé en deux bureaux, affectés aujourd'hui à des députés UMP.

La dernière découverte insolite dans les locaux de l'Assemblée avait suscité une vive émotion chez les députés: celle, en 2005, d'ossements sous les locaux occupés par le groupe communiste. Il s'agissait en fait d'os de cheval...

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés


Dire qu'il faut toujours un vendéen dans l'histoire, le comte Armand... De la vénérable Baudry d'Asson... Tiens tiens, il faudra que je fasse un tour à la Fonteclose ... Je rigole bien sur... Mais ce qui me fait moins rire c'est que dans Paris, il y a des endroits aussi lugubres et insalubres pour enfermer ou mettre en garde à vue. Fredéric Beigbeder en avait parlé dans son dernier roman "Un roman Français", chapitre 31 "Dépôt légal"

Je cite :

Chers lecteurs français, des personnes présumées innocentes sont TOUS LES JOURS déférées dans ce cloaque AU PAYS DES DROITS DE L'HOMME. Je vous parle d'une abjection absolue qui se situe à côté de la place Saint Michel et de ses bars musicaux, à un bras de Seine de chez Lapérouse, où les notables se font sucer depuis trois cents ans dans des salons privés, jouxtant la Conciergerie où l'on tourne des films et organise des réceptions (j'y ai dansé autrefois en smoking loué au Cor de Chasse, lors de rallyes mondains), derrière le palais de justice où je suis allé deux fois pour divorcer, à deux pas de la ravissante place Dauphine ou vivaient Montand et Signoret, oui, à deux pas de chez ces grands comédiens quit ont milité toute leur vie contre ce type de traitemen, au milieu de la Seine, il existe un endroit de souffrance éclairé tous les soirs par les bateaux-mouches, un bagne crade, une tache dégueulasse, un gouffre moite sans fond, une cave frigorifique où les cris des malheureux résonnent toutes les nuits en vain, oui, où les pleurs montent vers le ciel toutes les nuits que Dieu fait, EN CE MOMENT, AUJOURD'HUI, MAINTENANT, TOUT DE SUITE, DANS LA CAPITALE DE FRANCE.

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