Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

dimanche 21 novembre 2010

"La distribution des lumières" Stéphanie Hochet..

Cette jeune fille commence à devenir un écrivain incontournable...

Brive 2008 Sublime photo prise par Kevin... J'adore cette photo, la vraie personnalité de Stéphanie

Avec son septième livre, elle impose son style et je peux désormais parler de style "Hochet".



Quatre destins s'entremêlent : d'un côté le couple formé de Pasquale, un écrivain italien qui a fuit son Italie à cause de son aversion pour Berlusconi et Anna une prof de musique. De l'autre Aurèle, jeune ado totalement accro à sa prof de musique. Elle s'occupe de Jérôme son petit frère handicapé mental. Elle ne l'élève pas, elle le façonne.

Qui des deux couples aura son dernier mot ! Une histoire aux multiples rebondissement.

Comme à chaque fois que l'on commence un livre de Stéphanie, on ne sait ou elle va nous mener. Elle réussit à nous prendre la main, nous emmener dans des situations extrèmes et nous ramener à la vraie vie comme on l'avait laissé. On est transporté par un je ne sais quoi. Je devrais m'acharner à lire ses premiers livres pour trouver ce sentiment que je ressens à chaque lecture de ses livres.

Une vraie connaissance de la psychologie humaine rend les personnages crédibles. On est loin des pseudos personnages créés de toutes pièces invraisemblables que l'on pourrait trouver dans certains livres parlant des ados. Vous ne trouverez rien d'exagéré. Le portrait de Jérôme est criant de vérité.

Pas de temps mort, tout est concentré, peu de pages (hélas !). Un livre qui ne laisse pas indifférent comme l'auteur par ailleurs...

Vivement le huitième livre !

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