Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

vendredi 22 octobre 2010

Le prix d'un paquet de clopes = un livre de poche....


Pourquoi ce titre ? Ras le bol du misérabilisme ambiant et entretenu par les médias sur le manque de culture de certaines couches sociales. L'alibi du prix excessif des livres est faux. Je vais vous en donner la preuve.

A chaque fois que l'on prononce le mot culture à certains chômeurs, ils vous répondent "trop cher" "pas les moyens" et le lendemain vous apprenez qu'un chômeur sur 2 est un fumeur. Quand vous voyez le prix des paquets de cigarettes, vous pouvez rester pantois. Sérieux, s'ils ont 7 euros à gaspiller pour leur paquet quotidien de cigarettes, ils ont de quoi nourrir correctement leur famille ou acheter des livres de poches.  Ou au mieux s'inscrire à une médiathèque ou bibliothèque de quartier qui font à tous les coups, sur présentation des justificatifs, des tarifs spéciaux. Tout comme au Mans ou l'entrée du Salon était gratuite pour les allocataires du RMI (RSA). Franchement, on peut se cultiver pour peu cher.

Tous les best sellers sont en format poche, et souvent pas très longtemps après leur parution "Broché". Tous les classiques sont en format poche. Le choix est tellement vaste. Les livres de poche on les trouve partout, au supermarché, dans votre librairie bien sur... Sans oublier les vides greniers, les brocantes, les bouquinistes (pour cette dernière catégorie, je vous conseille de comparer car souvent ils sont plus chers que les livres neufs. J'en ai eu l'expérience avec un livre "La princesse de Clèves" qui était à 9 euros au bouquiniste alors que j'ai pu le trouver à 6 euros neuf même format à ma librairie)...

L'avantage avec les livres, c'est qu'on peut les revendre par la suite si vous ne voulez pas vous sentir envahi et que vous n'avez pas l'âme du collectionneur. Soit sur les sites spécialisés à la revente d'objets, lors des vides greniers, etc... Avec cet argent, vous pouvez vous acheter d'autres livres. Tandis quand vous avez fini de fumer votre paquet de cigarettes, c'est foutu... 7 euros partis en fumée...

Et que dire aussi pour les alcools... Combien il y en a qui achètent pour la réserve à apéro... Le Pastis, le Whisky, les petits gâteaux... Tout ceci c'est assez cher et plombe un budget...

Certains magazines de foot, de sport qui sont aussi chers que des livres de poches aussi... 

Se cultiver, s'instruire n'est pas un problème financier, c'est un choix de vie. Je me souviens de Benjamin Biolay qui parlait de son papa ouvrier qui avait la passion de la musique classique..

Je laisse ma conclusion à Jacques Brel... Qui avait tout compris.....



La bêtise selon Jacques Brel
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1 commentaire:

Unknown a dit…

Tout le monde sait que la culture est accessible économiquement pour tous. C'est le poids de la société qui fait que l'on va avoir des réticences pour aller lire tel ou tel livre. C'est donc beaucoup le rôle des parents dans cette affaire; leur bagage culturel qui fait qu'on a lu tout jeune ou pas etc. Enfin... C'est de la sociologie !

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