Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

mercredi 15 juin 2011

"Lettres à la N.R.F" Louis Ferdinand CELINE




«Faire confiance aux hommes c'est déjà se faire tuer un peu.»

Louis Ferdinand Céline aurait du méditer sa propre maxime. Après avoir lu ce choix de lettres (il n'y a pas toutes les lettres de l'auteur loin s'en faut) on réalise que le portrait officiel que certains nous font de l'auteur actuellement ne correspond pas du tout à la réalité.

Louis Ferdinand Destouches avait une correspondance régulière

  • avec Roger Nimier (il était ami depuis de longue date).
  • Jean Paulhan (qui travaillait au sein de la NRF)
  • Gaston Gallimard (son éditeur avec lequel il entretenait une correspondance assez orageuse pour ne pas dire très conflictuelle).
Actuellement on veut faire le portrait de CELINE celui d'un parfait salaud, anti sémite mais les lettres datées du 15 avril 1948 destinées à Jean Paulhan ainsi que celle du 17 janvier 1949 auraient du clore le débat. L'anti sémitisme de Céline provenait de la cupidité des juifs à vouloir la guerre à toutes forces contre Hitler, il savait que cela allait dégénérer en «Petioseries» et que cela allait entrainer des horreurs.  Il ne savait rien sur la solution finale à l'époque (1936).  Il n'a jamais été collaborateur ni resistant de la dernière heure. 
Ce que j'en retiens de Céline, c'est son ironie, son sale caractère. Têtu et assez franc ! Il était direct, sarcastique dans ses lettres. Ce qui rend ces correspondances vivantes et.... Très agréables à lire. Et surtout quel vocabulaire, on oubliera pas de sitôt les «Troufignoleries» ou les fameuses «épiceries» céliniennes (que sont les maisons d'éditions et les librairies. Heureusement qu'il n'a pas connu les supermarchés ou l'on achète entre deux lessives et deux carottes des livres) sans omettre les «roupilleurs» ceux qui travaillent au sein des maisons d'éditions.

Surtout celle entre Gaston Gallimard qui roule littéralement dans la farine l'auteur. Hypocrite, caressant essayant tant bien que mal de calmer les ires légitimes de Louis Ferdinand Céline.  On remarque que bien après des années cela n'a pas changé dans la mentalité du petit monde de la littérature.

Vraiment, si vous voulez vous faire une idée du vrai caractère de Céline, penchez vous sur ses lettres. Certes, il y aura toujours des biographies mais comme m'avait apprise ma professeur de français en Seconde (Mme Joncheray) il y aura autant de visions d'un auteur qu'il y a de lecteurs...

A vous donc de découvrir LF CELINE et de vous faire par vous même une idée sans vous faire influencer par les dictateurs du politiquement correct...

Aucun commentaire:

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails