Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline
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jeudi 2 septembre 2010

"Luis Mariano, une vie" Jacques Rouhaud et Patchi.

J'ai acheté ce livre à Arcangues, à l'office du tourisme.  Et j'ai eu l'immense surprise de le découvrir dédicacé par Patchi. Quelle émotion, quelle délicate attention ! Il faut que Patchi soit un être merveilleux de générosité de partager la vie de son ami que dis-je son frère. Se dire que Mariano appartient en quelque sorte à son public et à ses fans, les mariainistes d'avant et ceux qui le découvrent bien des années après. Qu'il en soit ainsi remercié.


J'ai adoré partager la vie de Luis à travers son enfance, ses débuts et ses années de gloire. J'avais réellement l'impression de faire partie d'une bande d'ami. J'imaginais les odeurs des petits plats basques. Je revoyais le soleil irradiant cette terre bénie des Dieux : le Pays Basque. Irun, le fameux pont enjambant la Bidassoa, L'importance des frontons. Vraiment, je revenais d'Arcangues et je prolongeais ainsi mes vacances.

J'ai été émue d'y croiser Fernand Sardou, Jackie Rollin (future Jackie Sardou) Annie Cordy (une des rares rescapées de cette époque), Sacha Guitry, Louis de Funès (tout jeune débutant), La troublante Carmen Sevilla  (on en fait plus des comme elle), Bourvil, Francis Blanche... Toute une époque de géants révolue hélas. J'avais l'impression qu'ils vivaient près de moi et qu'ils me racontaient leur "Luis Mariano".  Non ces gens là ne sont pas morts, ils sont vivants dans le coeur de ceux qui les aiment.

Luis Mariano non plus n'est pas mort. Il se cache dans nos coeurs. Il est là bien plus vivant que jamais. 
Ce livre est une mine d'or pour ceux qui veulent connaitre Luis. Très bien documenté, vivant. Pas ennuyeux. Certes on est face à une hagiographie. Comment cela peut il être autrement quand la personne qui narre ses souvenirs est celui qui l'a accompagné toute sa vie durant. Qui continue à veiller sur sa maison, sur ses objets. On ne peut pas lui reprocher. Bien au contraire ! L'art de la biographie est tellement difficile. On peut aller de la biographie "Hagiographie" à celle règlements de comptes. En passant par celles qui sont trop souvent ennuyeuses qui n'ont rien à dire.

Ce livre passionnera les fans de Luis Mariano et ceux qui recherchent des documents sur toute une époque du monde du spectacle.  

Un seul bémol, l'interview de Robert Alagna-le forcené du marketing qui a sans doute pas trouvé mieux que de s'incruster pour se faire de l'autopromotion. 11 pages perdues pour les fans de Mariano et 11 de gagnés pour ceux qui adulent Alagna (mais cela fait quand même cher l'interview qui aurait pu passer dans "Notre temps"). Le reste Mariano ne les intéressant pas. Car quand on aime l'original on ne peut pas aimer la copie.

jeudi 26 août 2010

Une imposture nommée ALAGNA.





Regardez bien ces deux pochettes, elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Tout est fait pour faire la confusion chez le client. 


Déjà la personnalité plus qu'opportuniste du pseudo ténor Roberto Alagna me fait fuir, là cela dépasse les bornes. Il fait tout pour se mettre en avant. Il sort un album "le Sicilien" Ok, il est sicilien... Cela passe, mais qu'il s'attaque à Luis Mariano. Non cela n'est plus possible.

Luis Mariano, le généreux Mariano que tous regrette, il y a rien qu'à voir comment Arcangues est devenu un village "pèlerinage". Toutes générations, toutes nationalités y viennent se recueillir devant la dernière demeure du ténor. Les fleurs inondent cette tombe et comme je l'ai dit. Je n'ai pas eu envie de pleurer mais de sourire, devant cette tombe. Tout aspire à la Vie. Rien n'est triste. Mariano ne voudrait pas que ses fans pleurent lui qui était le bonheur de vivre incarné. Des familles recèlent des trésors chez elles, des 78 tours ou disques vinyles mais rares sont les cds. Mariano qui passait sa vie en galas, représentations, concerts jusqu'à en mourir. S'il s'était arrêté à temps pour soigner son hépatite peut être il aurait pu être sauvé. Jamais il n'a pensé à autre chose que son public à ne pas décevoir, les gens qui bossaient pour lui. Mettre des personnes au chômage à cause de lui, quelle horreur ! Mariano n'avait pas besoin de micros ou de tables de mixages... L'informatique "remasterisante" n'éxistait pas encore.

En face, un monsieur qui n'a inventé aucun style, qui joue la diva, compte ses concerts sur les doigts de ses deux mains. Demandant des cachets mirobolants. La Scala de Milan se souvient encore de son licenciement avec fracas. Cette personne n'a jamais rien fait de composition originale et je serai assez curieuse de voir comment il s'en sortirait si par malheur une coupûre de courant arrivait lors d'un concert. Faire fonctionner un micro oreillette et les retours via la table de mixage au fond de la salle sans la fée électrique pas évident. Sans compter tout les disques sont traficotés, remasterisées, retouchées. Attention, Monsieur a un rhume, il annule.

Et maintenant, il s'attaque au divin Mariano pour profiter du manque de production de cds du ténor basque. Pas mal vu ! On se la joue "marianiste", le premier fan. S'il avait le moindre respect pour Luis, il aurait mieux fait d'acheter le catalogue et organiser la réédition des titres originaux. Cela aurait été plus honnête de sa part et j'en suis sure qu'il aurait été remboursé de son investissement par le succès des ventes des cds. Mais non, on se met en avant. On fait tout pour se faire voir. Pitoyable !

Regardez bien ces pochettes et vous aurez une autre surprise ! Le cd de Alagna coute 15 euros et le double cd de Mariano 10 euros. N'hésitez plus, au lieu de choisir la copie, choisissez l'original et vous aurez une part de la légende chez vous. Ne vous faites pas avoir !

mercredi 25 août 2010

HOMMAGE A LUIS MARIANO !


Lettre composée devant sa tombe

Bonjour Luis,

Me voici devant votre dernière demeure. Je vois ces magnifiques fleurs qui embellissent cet endroit. Autant de signes d'amour et de fidélité. Je suis ravie de voir que vous êtes encore vivant dans le coeur des marianistes. Oh ! moi je n'ai pas l'age de l'être. Vous êtes parti alors que je n'avais pas 4 mois et pourtant j'ai comme l'impression de vous avoir toujours connu. 

Ma grand mère avait tout plein de 78 tours mais hélas ! je n'ai pu en écouter aucun car l'appareil était cassé et impossible de trouver un tourne disque qui fasse cette vitesse. 33 ou 45 tours c'est tout. Quel dommage ! Pourtant elle chantonnait vos chansons à la cuisine, en conduisant. Elle m'a appris à faire le tri entre bons et mauvais chanteurs.

Donc je me souviens de ces pochettes de vous au si beau sourire, vos yeux pétillants de générosité.  De temps en temps on vous voyait dans le poste télévision lors d'émissions spéciales consacrées à vous. Puis maintenant, on est devant internet et on cherche dans les archives INA vos apparitions télévisuelles. On farfouille pour mieux en apprendre sur vous. On cherche à garder la petite flamme qui n'est qu'incendie dès qu'on entend les premières notes de vos chansons.

Monsieur Mariano, vous êtes vivant. Je vous sens auprès de moi dans la visite de votre si joli royaume. Oui il y avait un marquis mais il y avait un Prince à la façon de Monaco à Arcangues et ce Prince c'est vous. J'ai l'impression que vous m'indiquez l'école que vous avez tant aidé, le fronton ou vous avez du jouer avec vos amis. Les paysages que vous avez du peindre. Monseigneur, je vous dois ce bonheur d'avoir posé mes bagages au paradis. Arcangues a définitivement pris mon coeur. 

Comme vous pouvez être fier de vos sujets. Ils gardent Arcangues telle que vous l'avez connue. Cette mamie avec qui j'ai eu une discussion passionnante, elle avait été danseuse d'une troupe basque et avait l'habitude de danser avec vous. Elle m'a impressionnée et m'a fait un portrait de vous vraiment inédit, passionnant. Ne soyez pas modeste, les gens savent qu'on les aiment. Vraiment. Et ils vous le rendent même après la mort. Combien de vedettes ont leurs tombes à l'abandon, sans fleurs, sans signe de merci ! Votre ultime demeure est un tableau magnifique, qui nous oblige à ne pas être triste, seulement avoir un sourire sur notre visage. Toujours sourire aux gens. Rester simple... Tel est votre message...

Ah ! Je vous entends pester contre ces arbres qui cachent votre chalet. Vous ne pouvez plus veiller sur Patxi. Sacré Patxi, lui qui vous suivait telle une ombre durant tous vos déplacements. Vous pouvez être fier de lui, il a écrit un livre magnifique sur vous, une véritable bible pour les jeunes qui voudrait apprendre qui vous étiez et surtout cet amour pour le public, ce respect. Et signe de la touchante personnalité de Patxi, tous les livres achetés à l'office du Tourisme sont dédicacés. Un bien bel objet... Qui sera bien exposé dans ma bibliothèque... 

J'arrête mon bavardage, d'autres personnes viennent à votre rencontre. Décidément, on vient toujours vous voir même après 40 ans de votre départ pour le paradis.

Merci Monsieur de toutes ces années de bonheur. Pour ceux qui vous ont connu, pour ceux qui cherchent à vous connaitre (ceux de ma génération) et les prochaines générations... Mes enfants et futurs petits enfants. J'espère qu'on sortira un jour l'intégrale de vos albums en cd... Les 45 et 33 tours on ne peut plus les écouter. 

Mais tant qu'on pourra écouter votre voix qu'importe le moyen... On continuera à vous écouter inlassablement

A bientôt !

SABINE

mercredi 14 juillet 2010

Luis Mariano 40 ans déjà....

J'avais seulement que 3 mois quand il est mort mais mon grand père et ma grand mère lui vouaient un culte... Par conséquence j'ai été bercée par ses chansons durant mon enfance...


Hommage donc au grand homme... Que personne n'égalera même pas l'imposteur de Roberto Alagna tout juste capable de faire des bande-sons de publicité (azzura machin la marque italienne de nouriture, la Vendée hélas pour nous !).


Allez pour remonter le moral durant ce 14 juillet pluvieux....


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