Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

mercredi 20 avril 2011

Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand, soi disant ministre de la culture...

Monsieur,

Comment avez pu osé défendre ce Piss Christ de l'autre abruti d'amerlock ? Comment vous qui avez côtoyé pendant des mois, durant votre présidence à la Villa de Médicis de Rome, l'histoire chrétienne. Comment faites vous pour avoir le courage de vous regarder dans une glace ?

Sérieux, quand j'ai lu votre soutien au pseudo artiste j'en ai été abasourdie. Vous le si cultivé. Vous qui avez tout un passé d'instruction. Le soi disant respectueux des institutions. Vous considérez ce truc comme une oeuvre d'art ! Non, monsieur, vous n'êtes pas défendable.

Même un athée peut être ému par le Vatican que vous avez du visiter maintes fois. On ne peut ne pas aimer une religion, n'être pas d'accord avec elles mais on se doit de les respecter. Quand on les respecte, on respecte ses pratiquants.

Comment pouvez vous dire que c'est simplement de la provocation, un jeu. Il y a quelques temps, Klarsfeld a fait sa pleureuse en allant se plaindre de certaines phrases d'un texte de Céline vous demandant de censurer cet auteur. Qui dit que Céline n'a pas fait de provocation ou grossi la pensée de l'époque (1936). On peut être aussi provocateur via les mots que par le dessin ou une sculpture.

Mais non ! Je ne croyais pas que vous faites partie de ces gauchos ou qui ne connaissent rien à l'art. Capable de s'extasier sur tout ce qu'ils voient. Je peux pisser dans un flacon y ajouter des païettes et vous seriez capables de dire que c'est de l'art.

Une question et si c'était un de vos livres à la place du Christ ? Vous n'auriez sans doute pas réagi ainsi.

Non, Monsieur, j'espère que vous aurez désormais la délicatesse de vous présenter dans une église pour n'importe quel motif : Obsèques d'un people, inauguration, visite dans une ville. Comment pourriez vous le faire la conscience tranquille ? Après avoir craché sur ce qui est le plus l'intime de la foi des catholiques, surtout en cette veille de la Semaine Sainte, semaine la plus importante pour la foi chrétienne.

Je comprends fort bien la réaction des gens qui ont cassé cette toile. Ils fallait bien que quelqu'un réagisse car on attend toujours la riposte des évèques de France. Une riposte molle du genou. Si c'était le Coran ou la Torah qui était ainsi caricaturé ? J'ose même pas imaginer les répercussions. Et ce qui m'énerve en plus c'est que tout ceci est financé par l'argent public. Un vrai paradoxe. Alors qu'on a un président qui se bat pour faire reconnaitre nos racines chrétiennes et que l'argent de l'Etat finance une telle exposition.

Pourtant je suis assez ouverte. On peut me caricaturer le Christ en jean, le "moderniser" tant qu'il n'y a pas l'irrespect dedans, ça passe. J'ai même rit du film des Monthy Python, "la vie de Brian" ou celui de Jean Yanne "2 heures moins le quart avant Jésus Christ"...

L'avenir des catholiques est bien sombre, avec les insultes, le non respect de leur foi et convictions. Entre insultes des uns, dérision des autres (l'autre neuneu de Lady Gaga capable de chanter son amour pour Judas et sortir le titre en pleine Semaine Sainte). Il faudra qu'on médite les paroles du livre d'Isaïe lue durant la messe des Rameaux. (50, 4-7)

Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire.
Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.

Des paroles qui sont résolument modernes et contemporaines hélas!

 Comme toujours on ne peut qu'être d'accord avec Eric Zemmour...


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