Une page qui se tourne...

"Ne l'appelez plus jamais Phiphi d'Vendée,

La Vendée, il vient de nous quitter"

Non c'est une blague !!! Et non, on n'aura plus l'honneur de dire "Mon Président" à Philippe De Villiers. Les raisons sont les siennes, je n'ai aucun droit de critiquer, de faire des palabres. Mais je peux dire que cela fait un choc quand même. Qu'il va manquer. Il a un charisme ! Il représente la Vendée modernisée et désenclavée. J'en parlais dans une autre lettre sur ce blog. Certes, il n'est pas irremplaçable, que tôt ou tard il devait quitter son poste mais bon que ce soit si brutal cela me chagrine. On sait ce qu'on perd, mais jamais ce qu'on trouve.

D'un autre côté, il peut enfin souffler, se reposer. S'adonner à ses passions comme la littérature (zut il ne fera plus de discours, on ne le verra plus sur les manifestations). Je sais qu'il ne sera pas bien loin du débat politique soit vendéen soit européen. Il est resté Eurodéputé...

Mais au fait, c'est pas en octobre qu'il y a un remaniement ministériel ?...

Je lui souhaite aussi bon vent, qu'il prenne soin de lui. Et merci pour ce que vous avez fait pour la Vendée... Si certains ont la mémoire courte, ce n'est pas mon cas.

SABINE

Coup de gueule : actuellement sur le site du Conseil Général on parle de Philippe De Villiers au passé. Certes, une page est tournée, certes il y a un passé. Mais Philippe De Villiers est bien vivant et a un avenir devant lui. Parlons de lui au présent. Mince ce passé employé me désole au plus haut point. On dirait des condoléances.  Une étape de sa vie s'est terminée, pas sa vie... Je la lui souhaite la plus longue possible ne serait ce pour ses proches et ses amis. 

Je me souviens de cette année 2001 ou j'avais appris la démission (pour d'autres raisons il est vrai) de la vie politique de François Léotard. J'en avait été triste  mais quelle joie de le savoir heureux, écrivant des romans, des essais et occasionnellement  des chroniques pour le  magazine Corsica.  Je souhaite donc à Philippe De Villiers de trouver sa voie et d'y retrouver une certaine sérénité -chose rare en politique. Peut être on retrouvera Philippe en qualité d'écrivain dans les salons du livre... Pourquoi pas ????