Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

samedi 26 juin 2010

"La Fleur de sel - le saunier de Noirmoutier Vol 2" Marlene Manuel...




Mais vous êtes encore là. Vous trépignez. Vous voulez que je vous raconte la suite des aventures romantiques de Julia et de Jean... Ben, mauvaise nouvelle, je n'en dirai rien. Non mais, sinon je serai obligée de raconter la fin du tome 1. Il n'y a rien de plus agaçant de tout savoir, sans une miette de surprise. Que ce soit dans un feuilleton ou dans la lecture d'un livre.

Ce que je peux vous dire ? Ce livre est autant magique que le premier. Plus réussit, plus "noirmoutrin" que le précédent. On vit avec les personnages. On les suit, on reconnaît volontiers les décors. Une vraie représentation sociale de l'époque. Les manifestations anti "augmentations" des tarifs du pont. Ben oui, il y avait péage aux deux entrées du pont. D'ailleurs mon grand père les appelait à l'époque "le racket organisé". S'il savait que bien 33 ans après, sa petite fille n'est pas bien loin de penser le contraire car ces fameux péages pourraient être la solution anti camping cars.

Revenons au roman. Je disais donc, une vraie représentation sociale et aussi des moeurs. La touchante petite " mémé saunière" qui ne parle que le patois. Quelles phrases émouvantes. Cela m'a fait penser à ma grande tante Marie qui ne parlait aussi qu'en patois. C'est pour vous dire que les livres de Marlène Manuel sont des réussites, c'est qu'on retrouve des pans entiers de notre mémoire personnelle. On se souvient des traversées en vélo du Port du Bonhomme vers Noirmoutier. Les petites baraques des ostréiculteurs, les sauniers... On en arriverait à se souvenir des odeurs de ces endroits...

Je vous conseille donc de ne pas vous précipiter sur le livre d'une certaine miss T, mais préférez la qualité d'un travail artisanal, un livre écrit avec amour et générosité. Marlene Manuel mérite une place en vos coeurs et votre bibliothèque...

Vous voulez quoi ? Si cela se termine bien entre Jean et Julia ? Mais vous êtes têtus car je ne dirais rien ... Non mais....

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