Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

dimanche 13 février 2011

Quand un écrivain devient prophète...




Depuis ce matin, les chaines d'informations nous abreuvent d'images de Lampedusa (île à l'extrème sud de l'Italie proche de la Tunisie). Elles nous montrent l'arrivée massive de tunisiens, véritables boat people méditerranéens sur cette île, fuyant je ne sais quoi. Je reste médusée, cela devrait être l'inverse. Les tunisiens débarrassés de leur "dictateur" Ben Ali et surtout de la famille Trabelsi devraient retourner chez eux reconstruire le pays. La tâche est immense et on aura besoin de forces vives. Mais non ça fuit. Quel manque de respect pour ceux qui se sont battus durant ces jours au péril de leurs vie pour en arriver là.

Enfin, il y a des mystères géopolitiques qui me dépassent.

Puis en farfouillant, je découvre avec une certaine stupeur qu'un livre écrit en 1973, "Le camp des Saints" de Jean Raspail raconte ce qui nous arrive actuellement :

Résumé : (je cite wikipédia)  Dans le delta du Gange, un million de « miséreux » prennent d'assaut des cargos. Ceux-ci voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s'échouent sur la Côte d'Azur, sous l'œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone et l'affaiblissement de l'armée.

Dans ce roman, qui comporte de nombreuses références à l'Apocalypse de Saint Jean, Jean Raspail décrit la submersion de la France, qui résulte de l'incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion, pacifique, mais lourde de conséquences pour une civilisation déjà ancienne.

Il y dénonce ce qu'il considère être un aveuglement de la part d'un clergé catholique, trop favorable à ses yeux à l'accueil de populations immigrées, devant les modifications que ces flux comportent sur la nature d'une civilisation.

Le livre d'origine comportait une citation datée. À chaque nouvelle édition (il y en a eu trois en tout), Jean Raspail en a ajouté une, datée également, pour insister sur l'ampleur de plus en plus grande du changement des mentalités sur le sujet en quelques décennies.

J'ai bien compris le message, un livre totalement prophétique qui va faire grincer des dents aux bien pensants. Jean sera le premier navré à dire "je l'avais dit et j'ai eu raison". Un livre qui va peut être nous aider à comprendre notre présent. Donc indispensable...Que je vais m'empresser de commander...

Je prédis un succès en librairie et aussi un débat qui va à nouveau s'installer... Robert Laffont a fait un coup de maître sans le savoir en rééditant ce livre...

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