Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

mercredi 6 octobre 2010

Un recadrage chez Goncourt ?

Je viens de lire la seconde liste de la sélection du futur Goncourt 2010. Et surprise plus de Fouad Laraoui ! Wouah ! Cela en est fini de la démagogie Ben Jelloun ????

Olivier Adam, Le coeur régulier (L’Olivier)
Thierry Beinstingel, Retour aux mots sauvages (Fayard)
Virginie Despentes, Apocalypse bébé (Grasset)
Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants (Actes Sud)
Michel Houellebecq, La carte et le territoire (Flammarion)
Maylis de Kerangal, Naissance d’un pont (Verticales)
Chantal Thomas, Le testament d'Olympe (Seuil)
Karine Tuil, Six mois, six jours (Grasset)


J'en avais parlé dans un précédent article sur Michel Houellebecq de la discrimination  positive que l'académie Goncourt a usé durant ces deux dernières années. Depuis le départ de François Nourissier et son remplacement par Tahar Ben Jelloun, deux lauréats, deux francophones mais pas des français de souche. Certes, il est bon de pratiquer une ouverture car il est de plus en plus difficile de trouver des écrivains français qui écrivent bien encore. On se doit d'aller voir ailleurs voir si la langue française existe encore.

Mais de la à faire de la discrimination positive, il n'y a qu'un pas qu'il ne fallait pas franchir. La discrimination positive au lieu de régler le racisme l'accentue. 

A mon avis 4 choses ont influencé l'académie :

* Les propos de Marie N'Diaye qui avait traité la France de monstrueuse car elle avait voté Sarkozy. Elle a renfermé une porte qui s'ouvrait. Ses propos ont fait l'inverse de ce que l'Académie voulait. Elle aurait mieux fait de se taire.

* La gaffe envers Jean Baptiste Del Amo. Dites Goncourt 2008 et on vous répondra Jean Basptiste Del Amo et plus personne ne se souvient d'un Atiq Rahimi.

* Puis, l'assassinat de Houellebecq par Jelloun via la presse italienne "la Reppublica". Ce monsieur ne sait il pas qu'on vit avec la mondialisation de la presse. Tout ce qui est relaté sur un journal même local est su par tous. A cause des moteurs de recherches de plus en plus puissants et le travail des réseaux sociaux. Twitter en tête de gondole. Un petit retweet ça suffit. Et n'oublions pas qu'internautes voire Geek sont des éternels fouineurs. Quelle idée d'aller se camoufler chez les italiens et assassiner un auteur qui devait faire de l'ombre à son poulain (par les ventes et par la publicité) je parle de Fouad Laroui...

* Je me doute aussi, que les académiciens ont du faire un tour sur la toile et ont du réfléchir aux propos des bloggeurs. Certains comme moi prédisaient la victoire de Fouad Laroui à cause des résultats des deux dernières années. D'un côté c'est assez sain. Un seul juré ne doit pas influencer les autres.

Ils se sont réveillés à temps, le Prix Goncourt n'est donc pas foutu.... Cela rassure.

1 commentaire:

mazel a dit…

je doute un peu que les académiciens fassent le tour de la blogosphère...

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