Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

dimanche 31 juillet 2011

"Bebert le chat de LF Céline" de Fréderic Vitoux.



Comment passer une année à rendre hommage à Louis Ferdinand Céline sans causer du sacré "Greffe" Bebert (Greffe étant l'ancien terme de Chat).  Bébert, le célébrissime matou qui a accompagné Céline et Lili dans leur exil. Un chat qui a tout connu. Tout d'abord l'abandon, il avait 7 ans quand Céline l'a recueilli. Un gros chat de gouttière, pas un chat de luxe. Déjà, jusqu'aux animaux, Louis Ferdinand a toujours choisi les plus malheureux, les plus estropiés, les sans grades comme pour ses patients. 

Bébert pouvait désunir des longues amitiés. Il suffisait qu'un ami néglige Bébert pour qu'il soit exclu définitivement des amis de Louis Ferdinand. Pourtant, ce gros matou lui en a fait faire. Des voyages dans un sac, des fugues dans Montmartre. Les promenades en soirée dans les rues de Paris... Vraiment, on découvre mieux la vie quotidienne de l'écrivain à travers le prisme de Bébert.

Bébert n'a pas seulement été le chat accompagnateur, il a été aussi le héros, le narrateur de bien des passages des livres de son maitre. 

Frédéric Vitoux nous en livre quelques clés de compréhension. Ce petit livre pourra, pour celui qui étudie Céline donner des pistes de réflexions. Sans oublier, à la fin, des idées de pélerinages... Sur les pas de Bébert... Jusqu'au jardin de la maison de Meudon ou il décèda en début d'année 1952. Son souvenir reste entier....



«Ce qui est beau dans le monde animal c'est qu'ils savent sans se dire, tout et tout !... et de très loin ! à vitesse-lumière !... nous avons la tête pleine de mots, effrayant le mal qu'on se donne pour s'emberlifiquer en pire ! plus rien savoir !... tout barafouiller, rien saisir !...» 
Louis Ferdinand Celine



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