Yves Viollier "Raymonde"

Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'efforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"

«Je ne suis pas assez méchante pour me donner en exemple» Sab plagiant Louis Ferdinand Céline

samedi 11 juin 2011

"Les hommes à terre " Bernard Giraudeau.



Le 18 juin était la date anniversaire de la naissance d'un immense auteur et acteur. Bernard GIRAUDEAU. Cela fait un an qu'il nous attend sur l'autre rive. Dans son aéronef comme le dit si bien son ami Richard BOHRINGER.

Il manque, on regarde les dvds de ses films, on ne se lasse pas de son sourire sur les images encore sur internet. Et puis, il reste ses mots, ses livres à redécouvrir. En plus on peut tous les trouver en format poche. Il y a eu « Cher Amour » mais avant ce monument, Bernard a écrit d'autres livres que je vous propose de découvrir.


Parlons donc du premier :  

LES HOMMES A TERRE.



Des destins bouleversants d'hommes brisés par la vie mais qui ne perdent pas espoir.  

Entre un fils, Jean Paul qui découvre à la suite d'un voyage à Hô Chi Minh Ville qu'il méconnait totalement son père et par conséquence sa mère. Il ira de surprises en surprises.

Une histoire d'amour entre un beau père marin et une jeune adolescente. Il lui raconte ses voyages, c'est elle qui s'en ira dès la première occasion. Elle deviendra globe trotteur grâce à lui pendant que lui devenu invalide restera à terre mais ne perdra jamais espoir de retrouver son petit Koala (surnom donné à Lise).

La mission spéciale de Billy qui vous surprendra... (à vous de découvrir en lisant ce livre). Je n'en dirai pas plus.

Vous n'oublierez pas de sitôt les deux derniers portraits : Diego l'angolais et Jeanne (cette dernière est bouleversante aux larmes).

Bernard Giraudeau n'est pas mort, il nous parle avec ses mots. Ses livres sont là. Il suffit de se mémorer de sa voix et se laisser porter par les histoires. On est sur un radeau sur la mer, les histoires sont comme des vagues, elles nous portent vers des rives inconnues. Elles nous surprennent. On croit que cela se calme mais non, les rebondissements nous ébranlent.  J'avais l'impression qu'il était devant moi lors de ces veillées qu'il nous raconte une histoire.  Frottons nous à ses livres, comme on le ferait de la lampe magique. Aladdin ne sortira pas mais l'âme de Bernard Giraudeau surement.

Il manque tant cependant... Il était si beau à l'extérieur mais aussi à l'intérieur... Rare, très rare...

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